Qu’il soit célébré dans une église orthodoxe, catholique ou protestante, le baptême est un sacrement reconnu par les différentes églises chrétiennes. Le baptême n’est pas l’adhésion à une Eglise, mais à Jésus-Christ.

A propos du baptême des petits enfants, Jean Calvin écrivait: «Les petits enfants nés dans dans des familles chrétiennes sont baptisés non pas pour devenir enfants de Dieu, comme si auparavant ils ne lui avaient pas appartenu et avaient été étrangers à l’Eglise, mais afin que par ce signe, il soit manifesté à tous que l’Eglise reçoit en son sein ces êtres qui font déjà partie de son corps.» Les enfants ne deviennent pas enfants de Dieu par leur baptême puisqu’ils le sont déjà. En baptisant les enfants, l’Eglise manifeste cet acceuil premier, inconditionnel de Dieu.

«Avant que nous te cherchions tu es près de nous. Avant que nous sachions te nommer tu es déjà notre Dieu. Ouvre nos cœurs à ce mystère qui nous enveloppe. Si nous pouvons t’approcher, ce n’est pas parce que nous sommes bons; c’est parce que tu es Dieu»

Saint-Augustin

Le baptême se déroule généralement dans le cadre du culte pour marquer l’accueil dans la communauté des baptisés.

La bénédiction d’un couple marque la dimension spirituelle de l’amour humain. Le mariage n’est pas considéré comme un sacrement puisque nous n’en trouvons nulle trace dans le Nouveau Testament, à la différence du baptême et de la Cène.
Ce n’est pas pour autant que les protestants ne prennent pas le mariage avec un sérieux extrême comme une union bénie devant Dieu et par Dieu.

Les protestants ne prient pas pour les morts, pensant qu'ils sont auprès de Dieu, dans la paix du Christ et que ce n'est pas nous qui allons changer leur condition. La cérémonie qui est faite à l'occasion d'un décès s'adresse donc avant tout aux vivants.

Elle a trois objectifs:

-Réunir ceux qui ont aimé le disparu pour témoigner du fait que l'on n'est pas seul dans le deuil, mais que la communion humaine et fraternelle est essentielle.

-Rendre grâce à Dieu pour une existence qui nous a été donnée, et au bénéfice de laquelle on a été. Ce point est d'ailleurs essentiel puisque souvent, les protestants désignent par "service d'action de grâce" le service funèbre.

-Et enfin : entendre l'Évangile, et partager l'espérance commune de notre foi dans le deuil pour dire que l'homme n'est pas condamné à mort, mais qu'il est promis à la vie.